BÉJAÏA FILM LAB

BOURSE «ZERMANI»

APPEL À CANDIDATURE

Pour la 19ème édition des Rencontres Cinématographiques de Béjaia, qui se tiendra du 24 au 29 Septembre 2024, une bourse d’aide à l’écriture est proposée aux cinéastes algériens émergents sur une initiative de l’artiste Sofiane Zermani

Connu sous son nom de scène «FIANSO». Elle est destinée à faciliter l’éclosion de nouveaux regards et à contribuer à la diversité des récits et des styles au sein du cinéma.

La bourse « Zermani » a pour ambition de donner une voie aux cinéastes algériens émergents en leur offrant les moyens nécessaires pour développer et finaliser le scénario de leur premier long métrage de fiction.

La sélection

Trois projets seront présélectionnés par un jury composé de professionnels du cinéma, les porteurs de projets ainsi présélectionnés seront invités à prendre part à la 19ème édition des Rencontres Cinématographique de Béjaïa.

Au programme, les candidats participeront aux tables rondes, aux master-class, aux workshops et ils présenteront leurs projets de films face au jury lors d’une séance de pitching afin de désigner le lauréat de la bourse. Le ou la lauréat.e sera annoncé.e lors de la cérémonie de clôture des Rencontres Cinématographiques de Béjaïa.

Les candidats participants seront entièrement pris en charge lors de leurs séjours.

Date limite d’envoi des projets : 15 SEPTEMBRE 2024 à minuit

Conditions de candidature pour la bourse « ZERMANI » d’aide à l’écriture

  • Être résidant en Algérie
  • Aucune limite d’âge n’est requise
  • Avoir une expérience effective dans le domaine de la réalisation cinématographique (au moins un premier court-métrage réalisé).
  • Les projets de films doivent impérativement être un premier longmétrage de fiction.
  • Une biographie de l’auteur/réalisateur
  • Un synopsis
  • Une note d’intention
  • Un traitement (5 à 12 pages)
  • Lien vers un film déjà réalisé par l’auteur
  • Tout autre élément vous paraissant utile au jury pour évaluer votre projet.
  • Les dossiers doivent être envoyés en un seul fichier PDF .

Productrice spécialiste de l’Algérie,Marie Laurence Attias a produit 4 longs métrages primés. Sa politique de production vise à découvrir des talents à l’écriture singulière, pour participer au renouveau de la création en lienavec l’Algérie. Avec un double master en Lettres et en Informations & Communications Audiovisuelles, Marie Laurence ATTIAS a toujours eu pour objectif de jeter des ponts entre l’Algérie et la France. À Paris, elle se rapproche d’une certaine famille de cinéma, comme Karim Dridi, Abdellatif Kechiche ou encore Malik Chibane, sans oublier le défunt Mahmoud Zemmouri qui partage sa vision des enjeux civilisationnels au Maghreb. En 1991, il ne lui en faut pas plus pour faire de l’Algérie son deuxième pays en s’associant avec Mahmoud Zemmouri pour la production de « l’Honneur de la Tribu ». Suivront trois autres films qu’elle coécrit et coproduit. De cette filmographie, elle aime à dire qu’avec humour et tendresse, nos films ont épousé leur temps, en interpellant la loi Stoléru sur le retour au pays, « Prends 10 000 balles et Casse-toi »jusqu’au problème d’identité des jeunes issus de l’immigration « Beur Blanc Rouge », en passant par l’emprise du fondamentalisme dans les cités « 100% Arabica » ou du patriarcat « Certifiée Halal ». Marie Laurence Attias participe aussi, comme productrice exécutive ou directrice de production, aux productions de ses pairs, Mohamed Lakhdar Hamina, Nesrédine Guénifi, Damien Ounouri ou Elias Belkkedar et produit aujourd’hui des auteurs Algériens sur les deux rives.

Réalisateur, chef opérateur né en 1986 à Alger, il a nourri sa passion au ciné-club Chrysalide où il est co-animateur de 2003 à 2008. Les Baies d’Alger (2006), court-métrage de fiction, le signale dans plusieurs compétitions internationales. S’en suivent Le vol du 140 (2008, Fémis d’été), Afric Hotel (2010, coréalisation) et Tarzan, Don Quichotte et nous (2013). Il y forge sa démarche, un travail du réel imprégné de fiction, dont il donne la pleine mesure avec ses deux longs-métrages multi-primés. Dans ma tête un rond-point (2015) est, entre autres, lauréat du Grand Prix FID, compétition française, et du McMillan-Stewart Fellowship (Harvard) et devient le premier film du Festival de Carthage à recevoir deux Tanit d’Or. Parmi une vingtaine de distinctions (Alger, Nantes, Séoul, Toronto, Turin, Valdivia…) 143 rue du Désert (2019) lui vaut le Léopard du meilleur réalisateur émergent au Festival de Locarno

Tahar BOUKELLA est enseignant universitaire en sciences politique/journalisme et communication. Il est aussi scénariste et écrivain. Quelques titres : – LA PLACE, Long-métrage cinéma & série (2010) – LA BALLE DE LA DIGNITE Long-métrage documentaire (2011). EL MANARA, Long-métrage cinéma (2004). Anime des formations scénario. Et a présidé la Commission de lecture du FDATIC (Fonds de financement public du cinéma, relevant du Ministère de la Culture algérien) durant un mandat (2014 / 2016).